JIG FOREVER

Publié le par Renaud

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Le jig est éternel. A la suite de l’article sur les TOPWATER , il me parait indispensable de mentionner parmi les leurres conventionnels l’un de mes favoris : le jig. Comme j’ai pu le mentionner dans le précédent article sur les leurres de surface, le jig fait parti des leurres qui prennent une plus grosse proportion de lunker que la plus part des autres leurres.

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Je pense que les raisons sont assez similaires : imitation presque parfaite du vrai, et position vulnérable.

Quand on prend un jig dans sa main, on a un peu de mal à penser que le jig est sans doute LE leurre qui imite le plus naturellement une vraie proie. Un crankbait ou un jerkbait parait tellement plus réelle, avec ses peintures réalistes, ses yeux, ses nageoires peintes… Pourtant une fois dans l’eau et équipé de son trailer, je soutiens qu’aucun autre leurre n’est plus réaliste qu’un jig. Il faut avoir vu une écrevisse fuir à reculons pour comprendre à quel point un jig peu lui ressembler. Ce déplacement rapide à reculons, le changement du volume, les arrêts les pinces levées, tout est parfaitement imité avec un bon jig. Mais il n’ya pas que ça. Le jig ne possède aucune action mécanique construite dans le leurre comme un crankbait par exemple. Le bruit est aléatoire, dépendant directement des gestes du pêcheur et des irrégularités du fond. Les systèmes bruiteurs ne produisent pas un son continu mais complétement irréguliers comme une vraie proie.  Pour peu qu’on se donne la peine de bien choisir son leurre, un jig reste l’approche la plus naturelle après un appât vivant !!

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Pour ce qui est de la position que j’appelle vulnérable, on retrouve là aussi le même schéma que pour la pêche en surface. Un leurre qui est posé sur le fond n’a lui non plus nul par où aller pour fuir. Alors bien sur, les jigs ne sont pas les seuls leurres qui sont sur le fond. Montage texan Carolina, tout autre leurre en contacte avec le fond va se retrouver dans la même configuration. C’est sans doute cette situation en plus de la présentation très naturelle qui rend le jig si efficace pour les gros fish !

Le jig possède encore un autre atout. Il est à l’aise partout. Le même leurre avec le même trailer va être capable de prendre du poisson dans toutes sortes de situations. Alors qu’il faudrait sans cesse changer de leurre ou de plombée pour un montage texan ou des spinnerbaits par exemple, le même jig va être à 100% efficace toute la journée malgré des situations partout légèrement différente. Bien entendu le principe à une limite, le jig qui va servir à pêcher sous 50cm d’eau ne va pas être le même que pour prospecter des zones atteignant les 5 ou 6m. C’est évident, il faut rester raisonnable. Mais une large variété de poste et de profondeur vont pouvoir être prospecté efficacement avec le même jig !

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L’avantage du jig c’est bien d’être pêchant dés qu’il touche l’eau, à la descente, en mouvement sur le fond ou immobile sur le fond. Bien peu de leurres sont capables d’être efficace 100% de leur temps dans l’eau. C’est la raison pour laquelle il n’existe pas qu’une seule façon de pêcher au jig. Pour s’y retrouver je distingue 3 situations :

  • A la descente, un jig est très pêchant lorsqu’il tombe dans la colonne d’eau
  • En mouvement sur le fond, soit en sautillant ou en trainant.
  • Immobile sur le fond, un jig fonctionne aussi très bien sans mouvements.

La question qu’on retrouve très souvent est la suivante : un jig, il faut l’animer comment ? C’est vrai que ce n’est pas évident. Je me souviens de mes débuts et je me demandais que faire avec un leurre qui se contente de couler comme une pierre. On comprend facilement comment employer une spinnerbait ou un crankbait. Mais un jig c’est moins automatique.

Je pense que l’erreur du débutant est bien souvent de vouloir pêcher trop lourd. C’est vrai qu’un jig assez lourd est rassurant parce qu’il n’est pas nécessaire d’attendre longtemps avant qu’il arrive au fond et que le ressenti du contacte avec le fond est bien meilleur. C’est rassurant. C’est aussi très peu efficace. Je vous conseil de commencer avec un leurre d’1/2oz sois 14gr.

Il n’y a pas d’animation à proprement parlé avec un jig. Le leurre a seulement besoin d’être présent pour prendre du poisson. Généralement, le minimum est souvent la meilleure animation.

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Dans la majeure partie des cas, je cible une zone précise avec un lancé en pitching donc sous la canne et devant moi. A partir du moment où le jig entre dans l’eau, je suis prêt à ferrer. Un grand nombre d’attaques ont lieu pendant la descente initiale du leurre. Il faut être attentif et savoir à peu prés en combien de temps le jig est sensé arriver au fond. S’il s’arrête en court de descente, c’est sans doute qu’un poisson l’a intercepté. Comment savoir ? Le jig est sans doute le leurre qui demande le plus de vigilance en particulier envers le fil. Lorsque le leurre descend, un fil semi-tendu à tendance à former une sorte de ventre qui monte doucement au fur et a mesure que le leurre coule. Quand il touche le fond, ce ventre retombe d’un coup de quelques centimètres. Si ce mouvement bien caractéristique n’a jamais lieu, soit la profondeur est bien plus importante que prévu, soit le leurre est dans la gueule d’un poisson. Il faut aussi avoir surveillé pour de possibles déplacements latéraux du fil, souvent juste quelques centimètres.  

Comme je l’ai déjà dit, un jig peut-être employé dans presque toutes les situations. L’exemple précédent est un cas typique, mais il en existe d’autres. Je vais essayer de décrire quelques situations assez courantes.

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Swimming jig : l’expression swimming veut simplement dire « nageant ». On parle de swimming jig lorsque le leurre évolue dans la colonne d’eau au lieu de venir reposer sur le fond. Pour cette usage, on emploi généralement un jig assez léger, 1/4oz est la taille standard. Pour ralentir la descente du leurre, on emploi en général un trailer assez gros comme un gros grub par exemple. J’ai beaucoup employé les Zoom Fat Albert mais depuis que j’ai essayé les Reins G tail j’ai un peu du mal à m’en passer. Il faut placer le grub avec attention sur l’hameçon, s’il est mal placé, le jig va nager à plat. Il vaut mieux aussi aligner la faucille du grub pointant vers le bas, cela évitera qu’elle vienne se piquer dans l’hameçon. Un certain nombre de fabricants américains proposent des jigs spécialement conçu à cet effet. Ils se distinguent par une tête fine et conique, une brosse peu fournie et une jupe avec moins de fibres qu’un model standard. L’hameçon est généralement très grand mais fin de fer. Il est conseillé d’employer de la tresse. Le swimming jig se pratique en priorité sur des secteurs avec une végétation éparse. La méthode est similaire à la pêche avec des spinnerbaits. Le grub remplace les palettes. Il suffit de lancer, laisser couler le leurre au dessus des herbiers ou des postes de fonds et récupérer en variant légèrement le rythme. De même qu’avec une spinnerbait, les contactes avec des obstacles déclenchent bien souvent une attaque. Cette technique peut très bien venir en complément d’un lipless crankbait par exemple pour pêcher des herbiers de fond. On peut aussi avantageusement remplacer une spinnerbait pour ratisser des zones de bois mort immergé lorsque les bass connaissent un peu trop la musique.

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Stroking jig : Cette technique est assez peu connue et peu employée. Elle sert surtout à pêcher des secteurs de pleine eau où les poissons chassent les poissons blancs. Cette technique marche surtout en été et en hiver pour le bass et la perche. La mise en œuvre est assez simple, avec un jig de 1/2oz ou 3/8 oz posé sur le fond, le pêcheur donne un grand mouvement ample et rapide avec sa canne pour faire décoller brutalement le leurre du fond. Le leurre retombe ensuite assez vite sur le mou accumulé dans le fil. Le mouvement peut être doublé pour un effet différent. Une fois le leurre revenu au fond, il faut attendre et faire une longue pause puis recommencer. Cette animation imite un poissonet moribond qui tente une dernière fois de reprendre vie. C’est aussi un mouvement de fuite qui est très efficace pour déclencher l’agressivité d’un carnassier. Attention, en raison du mou dans le fil, les touches sont parfois difficiles à détecter.

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Un jig peut aussi être trainé au fond très lentement. Pour cela, un model assez lourd est préférable. Généralement une tête dite football est la plus adapté. (Attention, ce football est en référence à au football américains, donc une forme tirant plus sur le ballon de rugby que notre football à nous !!) La mise en œuvre est simple mais demande beaucoup de patience et de control de soit. C’est une technique redoutable en hiver. Une fois le jig au fond, il faut le ramener au moulinet sans bouger la canne et récupérer TRES lentement. Le leurre ne doit pas quitter le fond. Ma technique pour y parvenir consiste à tourner la bobine directement avec le pouce sans toucher la manivelle. Cette technique est vraiment fastidieuse. Un lancé peu prendre prés de 10mn. Mais il possible de prendre comme cela de très gros bass et brochet qui n’aurais jamais été cherché un leurre plus rapide.

Le choix de jig sur le marché est absolument immense. Il existe plusieurs centaines si ce n’est milliers de modèles différents. Il n’existe pas vraiment de mauvais jig. Mais il existe de meilleurs jigs.


L’élément principal d’un jig est la forme de la tête. On en trouve de toutes les sortes, football, arkie, mushroom, flipping etc... C’est pour beaucoup une question de gout personnel, vous verrez au travers des photos quel sont mes préférés.

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L’hameçon est bien souvent le moyen de distinguer un bon jig d’un moins bon. A part des swimming jig ou des models finesses, l’hameçon doit être de qualité, fort de fer à grande courbure pour laisser la place au trailer. Attention à pas acheter de jig avec de trop petits hameçons.



La jupe : On trouve sur la marché deux matériaux dans la construction de jig : silicone et caoutchouc (appelé rubber en anglais). Les jupes en silicones sont identiques aux jupes de spinnerbaits. On ne peut pas dire que l’un ou l’autre soit supérieur, chaque matériau à ses avantages propres.


Voici les principaux :

Rubber : Plus souple, plus vivant. Le matériau donne l’impression de respirer sous l’eau. A l’arrêt, les brins se séparent pour créer comme un ourson qui réagit aux moindres vibrations. On trouve du rubber plat ou rond. Le rubber est aussi plus fragile et peu en vieillissant se coller. Le phénomène n’est pas rattrapable. Il supporte mal les chaleurs extrêmes mais reste souple dans l’eau très froide. Le rubber est à employer en priorité lorsque le leurre va pêcher très lentement, presque immobile.

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Silicone : les jupes en silicone ont des couleurs plus vives et plus variées. Elles peuvent être imprimées avec un motif écaille. Elles sont plus durables également. Les jupes silicones peuvent être aussi inter-changées facilement. Elles résistent aussi beaucoup mieux aux grosses chaleurs. Le point faible est bien souvent le bracelet en caoutchouc qui tient les brins en place. La qualité est variable, les noirs sont plus résistants que les jaunes par exemple. J’ai trouvé comme solution de le remplacer par un attache câble en plastique. Ces derniers sont totalement indestructibles.

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On le comprend aisément, si tous les éléments mécaniques sur un jig sont importants comme l’hameçon ou la forme de la tête, c’est véritablement la jupe qui fait tout le travail. Le choix du matériau, de la couleur, du volume et de la longueur est très important. Le même jig avec des jupes très différentes va se comporter dans l’eau de façon très différente aussi. La première chose à faire avant de commencer à pêcher est de vérifier la longueur des brins. Ils doivent tous avoir la même longueur. Pour ajuster il suffit de prendre tous les brins en une seule mèche entre les doigts comme chez le coiffeur et tailler à la longueur voulue. Plus les brins sont longs et plus ils vont être souple. On obtient un effet ondulant qui cache en partie le trailer. Avec une jupe plus courte, les brins ont plus de ressorts. Le volume va augmenter plus et plus vite à chaque arrêt.

trailer.jpg1er ligne: Yamamoto twin tail grub, Deps Deathader Hog, Yum Craw, Gene Larew Chunk

2éme ligne: Strike King Rage Tail Chunk, générique copie de Sweet Beaver, Zoom Ultra Vibe


Le choix du trailer est aussi un élément critique. Le trailer sur un jig agit comme un contre poids au leurre. Le principe s’applique aux spinnerbaits de la même façon. C’est le rapport entre la taille des palettes et le poids de la tête qui détermine la profondeur de nage du leurre. De la même façon le rapport entre la taille du trailer et le poids de la tête va déterminer la vitesse à laquelle le leurre coule. Comprendre et expérimenter ce principe est le b.a.ba de la pêche au jig. Rapidement on réalise qu’il n’est pas nécessaire de posséder une si grande collection de jig qu’on l’aurait cru de prime abord. Pour ma part, je pêche 80% de mon temps avec des jigs de 1/4oz. En permutant le trailer je peux m’adapter à presque les situations. Je peux pêcher de 50cm de profondeur à 2m50 environ. Pour le bass et le brochet, c’est la profondeur recherchée la plus courante.

spikeit.jpgAvec du Spike-it on peut encore multiplier le nombre de présentations sans se ruiner en pochettes de leurres. A avoir absolument!


Avoir un bon choix de trailer en revanche est essentiel. C’est un investissement valable. Le bon coté c’est qu’en pêchant au jig on consomme moins de leurres souples que par exemple en pêchant avec un simple montage texan. Un trailer est bien souvent capable de prendre une dizaine de bass avant d’être remplacé. Bien plus si on emploi des trailers taillés dans la peau de porc. Ce sont les fameux pork chunk. Très en vogues aux USA dans les années 80 et début 90, ils étaient un peu passés de mode face à l’abondance des concurrents plastiques. La mise en œuvre est un peu plus fastidieuse mais on s’y retrouve vite ; un trailer en porc résiste à tout et peu prendre poissons après poissons. On assiste à un certain retour en grâce, en particulier grace aux produits Deps qui ont réussis à proposer des produits plus exclusif et glamour. Le fait que ce soit d’excellents produits très aboutis n’enlève rien.

toothpick.jpgUne astuce pour perdre moins de Trailer consiste a placer un cure-dent dans la masse du plastique juste devant l'ahmeçon et le couper au ras avec un coupe ongle.


Le trailer le plus commun est en fait la version plastique du vénérable pork chunk. Ils ont gardé le terme de chunk qui veut juste dire –morceaux-. A peu de chose prés toute les marques se valent. Ces chunks tirent assezpeu, ils ralentissent peu le leurre mais offrent quand même un bon volume. Le mouvement imite remarquablement bien la nage d’une écrevisse. Mes favoris ? ZOOM super chunk,  Berkley Gulp Wicked Wing.


srg.jpgOn trouve maintenant des variantes de chunks avec des appendices plus vibratoires mais en conservant le format général. Ils brassent plus d’eau. Ils ralentissent la descente du leurre et offrent aussi une résistance dans les animations. Mes préférés sont le Strike King Rage Tail Chunk et le Zoom Ultra Vibe Chunk.


J’utilise aussi de plus en plus les créatures du type brush hog. En fonction du jig choisi, je raccourci un peu le corps et je coupe les « bras ». Ils apportent beaucoup de volume à un jig. Je m’en sers surtout en plein été pour pêcher lentement. Les gros bass sont très sensible à leurs charmes !!!

On peut utiliser aussi tout simplement une écrevisse en plastique. Je conserve généralement ces trailers pour employer avec des jig en rubber. Pendant une pause sur le fond, les brins s’ouvrent pour former comme une boule et révèle l’écrevisse qui se place en position de défense. A peu prés n’importe laquelle peut faire l’affaire. J’aime bien les Gene Larew qui ont les pinces flottantes. Le deathadder hog de chez Deps est assez intéressant ; il a une forme d’écrevisse assez réaliste mais il nage comme un chunk grâce à une sorte d’articulation au milieu du corps.

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Et tout le reste ! Il est possible d’employer à peu prés n’importe quel leurre souple comme trailer. Worm, grub bien sur, leurres finesses destinés au drop shot, shad. On voit apparaitre aujourd’hui beaucoup de swimming shad, sort de grub à queue de shad comme les rockvib de chez Reins ou tout autre model similaire. A partir du moment où le leurre souple de prends pas trop de place sur l’hameçon, tout peu fonctionner !

Et les couleurs ? Pour les jigs, le choix est assez limité. La couleur la plus courante est le noir et le bleu. Je ne sais pas vraiment pourquoi mais ce duo a prouvé sa supériorité depuis des lustres. Le noir est aussi un grand classique. J’utilise aussi beaucoup les coloris verts et les teintes dans les ocres et rouges. Dans beaucoup d’endroit les jupes imitant la robe des perches soleil est très efficace.

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Pour les trailers le choix est plus large. Néanmoins, je me limite encore à des coloris sombre, noir, pumkinseed, watermelon etc.. Je crois beaucoup au trailer bien chargé en paillettes.

Mes jigs favoris :

Strike King Danny Brauer Pro Model Jig. Ce jig reste mon favoris toute catégories confondues. C’est le jig parfait s’il devait exister ! L’hameçon est solide, la forme de la tête est très passe partout. Le rattle est parfaitement conçu et maintient le trailer en place. Le bracelet de la jupe est médiocre et cuit avec le temps. Je le remplace systématiquement par un bracelet plastique.

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X lure vertical jig : rien à voir avec la pêche verticale !! Ce jig a la particularité d’avoir l’attache derrière la tête. Il est du coup un peu plus difficile à mettre en place mais sans œillet il ne collecte pas les brins d’herbes. Il glisse très bien entre les herbes, je m’en sers uniquement dans les secteurs avec une grosse densité végétale.

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Reins GI Jig : Ce jig que j’ai découvert cette année m’a bien réussi. Bien qu’il s’accroche un peu facilement dans le bois mort, il se faufile très bien dans les nénuphars ou dans les enrochements. L’hameçon est très solide, et la jupe en silicone très fin est vraiment différente de ce qu’on peut trouver sur le marché !

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Buckeye Mop Jig : ce petit fabricant américain est l’un des seuls à proposer ce qu’il appelle la « réponse jig au phénomène swimbait » ! Ce sont des maxi jig, la jupe est longue et composé de rubber de fort diamètre. Les poids sont standards mais la jupe est énorme. Ces jigs sont très efficace pour chercher les très gros bass ! (mop veut dire serpillère en anglais !)

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Quelque soit le matériel choisi, un jig est efficace à condition d’être dans l’eau. Ca peut paraitre comme une lapalissade mais le jig permet de saturer de lancés une zone assez rapidement et très efficacement. De tous les leurres conventionnels, c’est à coup sur le leurre qui rapportera aussi le plus de gros fish. Il ne faut donc pas hésiter à l’employer pour chercher et lancer vers toutes les cibles potentielles. Garder le leurre dans l’eau le maximum de temps sans se placer de limite.

 

 

Soaking : Ce truc m’a été conseillé et expliqué par Ryusuke Hayashi. Il est possible de modifier de façon spectaculaire la jupe des jig en rubber carré. Pour cela il faut se procurer un produit particulier : le « baby oil de Johnson & Johnson ».

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On en trouve dans les bonnes pharmacies et parapharmacies. Prendre un petit conteneur comme un pot de yahourt propre ou similaire. Placer un ou plusieurs jigs au fond et recouvrir d’huile juste assez pour que les jigs soient complètement couverts. Attendre environ 2 heures avant de sortir les jigs et les laver soigneusement à l’eau FROIDE et au savon vaisselle. Il faut prendre le temps de bien les savonner et les rincer abondamment. Il ne reste plus qu’a les sécher soigneusement en séparant bien tous les brins. Cette astuce assoupli le caoutchouc, rallonge les brins, augmente le volume et rend les couleurs plus vive. Au lieu de gris-bleu, gris-vert ou gris-rouge on a du bleu, du vert ou du rouge. La différence est véritablement spectaculaire. Il est même parfois nécessaire de recouper la jupe qui peut avoir augmenté dans des proportions considérables !

 

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Les jupes de ces deux jigs étaient identiques avant le soaking de celui de droite!

 



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W
Un article ayant encore fait un heureux en 2017, moi qui recherchais des explications complètes sur cette pêche que je n'ai jamais pratiquer, je n'ai rien trouver de mieux, magnifique article... MERCI !
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K
Bien bonne explication complète et tout! merci . Lionelbait67
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T
<br /> vraiment génial cet article Renaud, pour quelqu'un comme moi qui débute dans le jig c'est vraiment trés utile.<br /> merci d'avoir prit le temps de nous expliquer tes petits secrets<br /> <br /> <br />
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A
<br /> merci et bravo . c'est article est vraiment tres enrichissant. je cherche sans cesse de nouvelles informations sur le net pour ameliorer mes peches.c'est article c'est de la bombe. merci renaud<br /> <br /> <br />
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Y
<br /> Super et superbe Blog,travail énorme,sans aucun doute;merci et bravo.Je n'ai encore fais aucun poisson avec un Jig mais j'en possède que deux sortes et l'utilise que très rarement(je pêche bcp aux<br /> Big Bait).Une question quand même:les cannes Powell (la 7.11 3-8oz indisponible pour l'instant)sont-elles réellement plus"souple"que les cannes présentes sur le marché français ce qui me<br /> permettrais d'utiliser plus facilement mes Swimbaits!!??Je possède une BERKLEY Muscle Flex 60-140gr monobrin(idéal pour les jerkbaits) très très puissante(je m'en sers pour le silure également)mais<br /> aussi très rigide comme nombre de cannes américaines...et encore merci pour la tenue de ce blog excellent et très complet,un régal a parcourir.YANN<br /> <br /> <br />
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R
<br /> <br /> Yannick,<br /> <br /> <br /> merci pour ton sympathique commentaire.<br /> <br /> <br /> Je ne pourrais pas te faire un comparaison entre la powell et la berkley puisque je n'ai pas essayé cet derniére.<br /> <br /> <br /> Ce qui est clair que la Powell 711 H n'est pas super raide, c'est une bonne lançeuse, bien que donné extra-fast ce n'est pas un baton, elle travaille trés bien. Rien à voir avec un canne<br /> jerkbait.<br /> <br /> <br /> <br />